Attentat de Nice : la douloureuse reconstruction des enfants
Alors que le procès de l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes) commence lundi 5 septembre 2022, les enfants présents lors du drame continuent leur lente et douloureuse reconstruction, six après les faits.
“Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça. Il était peut-être en retard” A 7 ans, Rose n’arrive pas à saisir les motivations qui ont poussé un homme à foncer sur la foule avec un camion la nuit du 14 juillet 2016 à Nice (Alpes-Maritimes). Rose s’est endormie dans sa poussette quand le camion entame sa folle course. Dans la panique, certains passants trébuchent sur l’enfant. Michèle Battista, pédopsychiatre à l’hôpital Lenval accompagnant Rose, explique que "pour les enfants c’est très vite qu’il faut agir, pas dès qu’un symptôme apparaît. C’est avant.”
1 000 enfants épaulés par l’hôpital Lenval
En 2018, deux ans après la tragédie, la mère de Rose expliquait avoir vu un changement dans le comportement de sa fille, d’un naturel calme et serein. D’autres ont été frappés alors qu’ils n’étaient pas encore nés. C’est le cas de Chloé, née dans la nuit de l’attentat. Les équipes médicales sont formelles : le fœtus est touché par le traumatisme vécu par la mère. Comme Rose, 1 000 enfants sont accompagnés par l’hôpital Lenval afin de gérer le stress post-traumatique.
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