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Hommage national aux Invalides : la cérémonie aux côtés d'une famille d'une victime de l'attentat de Nice

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Hommage national aux Invalides : la cérémonie aux côtés d'une famille d'une victime de l'attentat de Nice
Hommage national aux Invalides : la cérémonie aux côtés d'une famille d'une victime de l'attentat de Nice Hommage national aux Invalides : la cérémonie aux côtés d'une famille d'une victime de l'attentat de Nice (France 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Au milieu du millier de personnes présentes à la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme ce lundi 19 septembre, France 2 a retrouvé Ali Charrihi. Sa maman a été la première victime percutée par le camion de l'attentat du 14-juillet à Nice.

Ali Charrihi lit un texte pour la première fois à ses soeurs. Un hommage à leur mère Fatima, la première victime de l'attentat de Nice. À quelques heures de la cérémonie nationale d'hommage aux victimes du terrorisme aux Invalides à Paris, ils se sont retrouvés dans l'appartement parisien de l'une de ses filles. Participer à cette cérémonie est une évidence pour eux. "Ma mère était une dame de paix. Elle aurait voulu qu'on soit là pour montrer que l'islam c'est pas ça, c'est pas Daech", explique Ali Charrihi. Fatima Charrihi avait 55 ans. D'origine marocaine, elle vivait depuis plus de 30 ans sur les hauteurs de Nice (Alpes-Maritimes).

Trois mois après, le traumatisme toujours là

Musulmane pratiquante, elle a élevé ses sept enfants dans la tolérance et le respect des autres. Le 14-juillet dernier, avec plusieurs de ses enfants, elle était sur la promenade des Anglais. C'est la seule membre de la famille qui y perdra la vie. Son fils Ali y était aussi avec sa femme, ses enfants et son beau-frère Saïd. Tous les deux vivent à Nice. Trois mois après, le traumatisme est toujours là. "On survit, on est suivi pas des psychologues et on prend des médicaments pour ne pas sombrer", confie Ali. Ce matin à l'issue de l'hommage national, malgré la douleur et la tristesse, la famille Charrihi était dans l'apaisement. Tous repartiront à Nice pour apprendre à vivre sans Fatima.

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