Attentat de Nice : l'acte d'une cellule terroriste dormante ?
L'attentat de Nice, le 14-juillet, était un acte organisé avec des complices présumés : quatre hommes et une femme, soupçonnés d'avoir prêté assistance à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ont été mis en examen et incarcérés hier.
Cinq complices présumés et à Nice, chez les proches et les voisins, la même stupéfaction. France 2 est chez l'un des suspects arrêtés. Une voisine amène les journalistes dans la cave où les policiers ont retrouvé une kalachnikov. Les membres de ce groupe avaient-ils des profils indétectables ? Aucun n'était connu des services de renseignements, aucun n'avait de fiche S et seul l'un d'entre eux a un casier judiciaire pour des faits de délinquance.
L'attentat répond aux consignes de l'État islamique
Profil le plus insaisissable : celui de l'auteur de l'attentat. Une vie où se mêlent sexe, alcool et fêtes, bien loin de la religion. Alors, le terroriste et ses complices formaient-ils une cellule dormante ? Dès janvier 2015, Mohamed Lahouaiej Bouhlel reçoit ce message d'un de ses complices : "Je ne suis pas Charlie. Je suis content, ils ont amené les soldats d'Allah pour finir le travail". Seul élément concret sur les liens possibles avec l'organisation État islamique, la revendication par le groupe terroriste. Seule certitude : l'attentat répond à leurs consignes.
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