Cimetière juif profané : l'acte était-il antisémite ?
Après la profanation de 300 tombes dans le cimetière juif de Sarre-Union, les suspects nient avoir commis un acte antisémite.
Près de 300 tombes ont été profanées dans le cimetière juif de Sarre-Union en Alsace, jeudi 12 février. Ces actes ont été découverts trois jours après les faits, au lendemain des attentats de Copenhague.
Toutefois, les cinq jeunes placés en garde à vue dans cette affaire se défendent de tout acte d'antisémitisme. "On sait que les personnes placées en garde à vue sont cinq jeunes, âgés de 15 à 17 ans, originaires de la région et sans antécédent judiciaire", précise Benjamin Delombre, l'envoyé spécial de France en Alsace.
Un jeune s'est rendu de lui-même à la police
Plus tôt dans la journée, l'un des adolescents s'est rendu de lui-même à la gendarmerie, où il a donné le nom de quatre complices. Au cours de leurs premiers interrogatoires, les jeunes ont nié avoir commis des actes antisémites.
Selon le procureur de la République de Saverne, les cinq suspects sont choqués, "ne se rendant pas vraiment compte de la gravité de leurs actes", rapporte le reporter.
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