Incendies : l'émotion et le désarroi des sinistrés
Les sinistrés ont constaté les dégâts causés par les incendies, vendredi 12 août. Certains ont tout perdu, il ne reste quasiment plus rien de leur maison.
Belin-Béliet, en Gironde, est devenue une ville fantôme. Le feu s’est éloigné, vendredi 12 août, après avoir détruit 17 maisons. Certains habitants ont pu revenir, comme deux riverains qui ont découvert la maison d’un de leurs amis. "Il n’y a rien à sauver", déplore l’un des deux hommes. Les propriétaires venaient tout juste d’emménager après quatre ans de travaux. Un peu plus loin, ce sont des gîtes qui ont brûlé. Il ne reste plus rien, toutes les économies de la vie de Daniel Briat sont parties en fumée. "Quand on voit ça, on ne réalise pas", confie le propriétaire.
"J'ai toujours peur"
Sur la commune de Baugé-en-Anjou (Maine-et-Loire), les habitants continuent d’éteindre quelques foyers encore vivaces. Mais le danger est écarté. Une habitante a pu regagner sa maison, avec toujours la boule au ventre. "J’ai toujours peur quand même. Je vais rester là ce soir mais je vais être très méfiante et je vais surveiller le bois en face", affirme-t-elle.
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