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Fusillades à Nîmes : des renforts policiers envoyés sur place, les habitants sceptiques

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Fusillade à Nîmes : des renforts policiers envoyés sur place, les habitants sceptiques
Article rédigé par France 2 - T.Cuny, C.Blondiaux, N.Dahan, A. Guiraud, E.Bonnot, L.Barbier
France Télévisions
Gérald Darmanin s’est rendu à Nîmes dans la matinée du vendredi 25 août, pour tenter de montrer que Force reste à la loi dans la guerre mortelle menée contre les trafiquants de drogues. Les renforts policiers annoncés sont-ils suffisants pour régler les problèmes ?

Au cœur du quartier Pissevin à Nîmes (Gard), où un enfant et un jeune homme de 18 ans ont été tués par arme à feu dans la semaine, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a rencontré durant quelques minutes la famille de Fayed. Il a profité de ce déplacement pour réaffirmer l’autorité de l’État et annoncer de renforts policiers. Une unité de CRS sera présente jusqu’à la fin de l’année. Cette semaine, la CRS-8 a été déployée en urgence. Dès le lendemain, les trafiquants avaient repris leur trafic. 

32 personnes tuées à Marseille dans des règlements de compte depuis début 2023

Les moyens policiers supplémentaires ne convainquent pas les habitants de la cité. "Ça ne va pas changer grand-chose", pensait un homme avant la venue du ministre. "On vit dans le stress. Nos enfants ne sortent plus. On a peur pour nos enfants. Je veux que ce soit plus strict", témoignait de son côté une femme. 

À Marseille (Bouches-du-Rhône), où les problématiques sont les mêmes, le sentiment est similaire. La CRS-8, censée sécuriser la population, est repartie six jours après son arrivée, laissant derrière elle un sentiment amer aux associations de quartier. Depuis le début de l’année, 32 personnes ont été tuées à Marseille dans des règlements de compte. 

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