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Fusillade à Nîmes : le quartier Pissevin sous tension

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Fusillade à Nîmes : le quartier Pissevin sous tension
Article rédigé par France 2 - T.Cuny, V.Chatelier, C.Chabaud, D.Aysun
France Télévisions
L'émotion est toujours très forte à Nîmes, après la mort de Fayed, 10 ans, tué par balle alors qu'il se trouvait dans la voiture de son oncle. Les coups de feu ont été tirés non loin d'un point de trafic de drogue.

Deux jours après la fusillade mortelle, les guetteurs ont repris leur place dans le quartier Pissevin, à Nîmes (Gard). La police mène aussitôt une opération coup de poing : une descente aux pieds des immeubles, avec contrôle d'identité. Dans le secteur, les trafics de drogue et les fusillades sont monnaie courante. Le petit garçon tué par balle est une victime collatérale, selon les premiers éléments de l'enquête. 

Un élève studieux et apprécié

Il s'agissait d'un élève studieux et apprécié, selon son entourage. "Fayed était un petit gamin assez réservé, très sage, très posé, qui écoutait, qui cherchait à s'appliquer dans le travail (…) c'était un enfant (…) comment au XXIe siècle, en France, un enfant peut se faire abattre par une kalachnikov ? Comment c'est possible ?", témoigne, émue, Marie-Pierre Windal, qui était son institutrice en maternelle. Les témoignages des habitants devant les caméras de France 2 sont rares, signe de la tension dans ce quartier difficile. 

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