"Ce n'est pas une dispute, ce n'est pas un drame passionnel, c'est un assassinat." Interrogée mercredi 31 janvier par RTL, Marlène Schiappa s'est insurgée contre les déclarations de l'avocat de Jonathann Daval, mis en examen après avoir avoué la veille avoir tué son épouse Alexia.Devant la presse, Randall Schwerdorffer a expliqué le geste de son client par le climat tendu qui régnait au sein du couple. "Alexia avait une personnalité écrasante, il se sentait rabaissé, écrasé. À un moment, il y a eu des mots de trop, une crise de trop, qu'il n'a pas su gérer", a déclaré l'avocat. "Il faut arrêter de trouver des excuses"Des propos qui ont indigné la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, qui a dénoncé sur Twitter un "exemple de 'victim-blaming'" (le fait de rendre la victime partiellement responsable de ce qui lui est arrivé).« Alexia avait une personnalité écrasante » Pour tous ceux qui demandent un exemple de « victim-blaming » dans le récit, en voici. #féminicides Cc @MESNIERThomas @laurossignol @RixainMP @G_GouffierCha @titiou @AssiaBenziane pic.twitter.com/fpQxEbotZ0— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) January 30, 2018"Je pense à toutes les femmes qui vivent actuellement des violences conjugales qui vont entendre ça et qui vont se dire 'peut-être que je mérite d'être frappée' ou à des hommes qui vont entendre ça et qui vont se dire 'moi aussi, ma femme elle m'écrase (...), donc, je vais la frapper'", a développé Marlène Schiappa sur RTL. "Je pense qu'il faut arrêter de minimiser les violences conjugales, arrêter de trouver des excuses. Il n'y a rien qui justifie que l'on frappe sa femme ou sa compagne", a conclu la secrétaire d'Etat.