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Attentat dans un lycée d’Arras : pour Chantal Anglade, professeure de lettres et membre de l’Association française des victimes du terrorisme, "un témoin de près est une victime"

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Chantal Anglade, professeure de lettres et mère d’une victime d’attentat, intervient sur le plateau du 12/13 info, mardi 17 octobre. Elle réagit notamment suite à l’assassinat de son confrère Dominique Bernard à Arras.
Attentat dans un lycée d’Arras : pour Chantal Anglade, professeure de lettres et membre de l’Association française des victimes du terrorisme, "un témoin de près est une victime" Chantal Anglade, professeure de lettres et mère d’une victime d’attentat, intervient sur le plateau du 12/13 info, mardi 17 octobre. Elle réagit notamment suite à l’assassinat de son confrère Dominique Bernard à Arras. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
France Télévisions
Chantal Anglade, professeure de lettres et mère d’une victime d’attentat, intervient sur le plateau du 12/13 info, mardi 17 octobre. Elle réagit notamment suite à l’assassinat de son confrère Dominique Bernard à Arras.

Chantal Anglade, professeure de lettres et mère d’une victime d’attentat, estime-t-elle son métier comme à risque ? "Oui, comment dire le contraire étant donné l’actualité, et notre collègue de lettres qui a été assassiné à Arras ? Mais pour ma part, je travaille réellement pour l’association française des victimes de terrorisme, et mon métier est peut-être encore plus à risque, puisque je vais dans toutes sorte d’établissement afin d’établir un dialogue entre victimes de terrorisme et élèves", répond-t-elle. 

Les professeurs font "absolument le maximum"

Qu’en est-il des élèves qui n’ont pas été victimes directement, mais ont été témoins d’un attentat ? "Un témoin de près est une victime, pour moi", dit Chantal Anglade, avant de préciser : "effectivement, à Arras, il y a de très nombreuses victimes lycéennes et de très nombreuses victimes qui sont des professeurs, qui ont assisté à l’attaque à l’intérieur du lycée." 

Aujourd’hui, c’est "toute la profession qui est affligée", ajoute la professeure, qui défend sa corporation. "Je trouve qu’il n’y a pas d’insuffisance chez mes collègues. Je trouve qu’ils font absolument le maximum. (…) De plus en plus, les professeurs entretiennent un dialogue avec leurs élèves sur ces sujets de société. C’est absolument primordial", conclut Chantal Anglade. 

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