Affaire Grégory : de nouvelles expertises ADN vont être réalisées

L'anorak de Grégory Villemin, son menton, mais aussi des cordelettes qui étaient sur son corps : sur ces éléments, plusieurs ADN avaient été retrouvés, lors de la découverte du petit garçon, retrouvé mort noyé dans la Vologne (Vosges), le 16 octobre 1984. Près de 40 ans après, ces ADN vont être à nouveau comparés. La justice vient d'ordonner, à la demande des parents de l'enfant, de nouvelles expertises pour tenter d'identifier le meurtrier.

De nouvelles analyses sur les courriers du corbeau

Marie-Christine Chastand-Morand, l'avocate de la famille Villemin, se dit satisfaite de cette décision. Elle évoque également les appels que recevait le couple de la part d'un corbeau. "Il y a des enregistrements du corbeau sous scellés", souligne la juriste, demandant "une expertise de faisabilité" pour savoir si les techniques actuelles permettraient "d'effectuer des comparaisons" entre ces séquences audio et les anciens témoignages "des membres de la famille dans les médias". Les courriers envoyés par le corbeau vont aussi être analysés, en particulier ceux du 16 octobre 1984, jour de la mort de Grégory Villemin.