Nouvelles expertises dans l'affaire Grégory : "Il ne faut pas non plus en attendre forcément des miracles", tempère un procureur général honoraire

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Invité du 12/13 info, vendredi 22 mars, Jacques Dallest, procureur général honoraire et auteur de "Cold cases, un magistrat enquête", revient sur les nouvelles expertises ordonnées par la justice dans l'affaire du petit Grégory.
Nouvelles expertises dans l'affaire Grégory : "Il ne faut pas non plus en attendre forcément des miracles", tempère un procureur général honoraire Invité du 12/13 info, vendredi 22 mars, Jacques Dallest, procureur général honoraire et auteur de "Cold cases, un magistrat enquête", revient sur les nouvelles expertises ordonnées par la justice dans l'affaire du petit Grégory. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - N. de Rincquesen
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Invité du 12/13 info, vendredi 22 mars, Jacques Dallest, procureur général honoraire et auteur de "Cold cases, un magistrat enquête", revient sur les nouvelles expertises ordonnées par la justice dans l'affaire du petit Grégory.

La justice vient d'ordonner de nouvelles expertises dans l'affaire du petit Grégory, en accédant à une demande des parents du petit garçon disparu il y a 40 ans. De nouvelles comparaisons ADN vont notamment être effectuées. "L'ADN est quelque chose de très résistant, mais il n'est pas indestructible. Donc il faudra voir si la biologie, actuellement, permet de retravailler sur les cordelettes qui ont servi à lier l'enfant, sur son anorak, pour savoir si on peut mettre en évidence ce fameux ADN, ce qui n'est pas certain", explique Jacques Dallest, procureur général honoraire et auteur de Cold cases, un magistrat enquête (éditions Mareuil), dans le 12/13 info du vendredi 22 mars.

"C'est une bonne chose que la justice accepte ces demandes"

La justice a également demandé une étude de faisabilité d'expertises vocales des enregistrements du corbeau. "Ce sont des actes nécessaires, qui ont été demandés. Je pense que c'est une bonne chose que la justice accepte ces demandes", estime Jacques Dallest. "Il ne faut pas non plus en attendre forcément des miracles. Il n'y aura pas un nom qui sortira après ces expertises si elles sont réalisées", nuance cependant le procureur général honoraire.

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