Violences après la mort de Nahel : les citoyens et élus mobilisés contre les attaques des mairies
Une sonnerie s’élève au cœur de Toulouse (Haute-Garonne), lundi 3 juillet. Il est midi sur la place du Capitole, face à l’hôtel de ville. Élus et habitants se sont rassemblés pour soutenir les maires qui en appellent à la fin des violences. Plusieurs dizaines de rassemblement sont en cours, comme à Cannes (Alpes-Maritimes). Pour les élus, l’indignation a franchi un cap, samedi 1er juillet, avec la violente attaque du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). En pleine nuit, les flammes ont ravagé la maison de l’édile. À l’intérieur, il y a son épouse et ses deux enfants qui parviendront à s’échapper.
"Un lieu sanctuarisé"
Depuis, c’est la consternation pour tous les maires de France. Grégory Doucet, le maire de Lyon (Rhône), indique : "On est sous le choc. Ça vient violenter notre famille. C’est le côté intrusif de l’attaque de son propre domicile qui doit être un lieu sanctuarisé pour les élus." Des bâtiments publics sont la cible des émeutiers depuis plusieurs jours. Près d’une centaine de mairies ont été attaquées par des casseurs, comme à Arcueil (Val-de-Marne). Les maires de plus de 220 communes ciblées par les violences seront reçus par Emmanuel Macron, mardi 4 juillet.
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