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Violences après la mort de Nahel : les commerçants inquiets après les pillages

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Violences après la mort de Nahel : les commerçants inquiets après les pillages
Article rédigé par France 3 - C. Tixier, A.-C. Le Sann, N. Salem, J. Martin, E. Revidon, France 3 Provence-Alpes
France Télévisions
À Paris, des boutiques ont été la cible des pilleurs. Lundi 3 juillet, dans le quartier commerçant des Halles, les gérants sont inquiets des retombées économiques.

Lundi 3 juillet, au cœur de la capitale, aux Halles, de nombreux rideaux sont baissés et les façades protégées. Après les émeutes des nuits dernières, de nombreux commerces restent fermés. Les riverains sont indignés. "Je trouve ça vraiment stupide parce que ça ne changera rien. […] Je trouve que c’est juste mettre de l’huile sur le feu", estime un homme. Durant la semaine du 26 juin, plusieurs magasins du quartier ont été pris pour cible. Une boutique de vêtements de sport a été vandalisée en pleine nuit et des vêtements ont été volés par les émeutiers.

Une fréquentation en baisse

Ces dégradations inquiètent un commerçant qui tient un magasin de chaussures à quelques mètres. Sa boutique n’a pas été touchée, mais ses ventes ont déjà baissé. "Rebelotte, il y a une baisse de fréquentation de 30 à 40%", déplore-t-il. À Marseille (Bouches-du-Rhône), les commerces n’ont pas été épargnés. Selon les premières estimations, près de 400 boutiques auraient été dégradées. Les avocats de la ville ont mis en place une cellule d’écoute pour accompagner les commerçants. 

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