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VRAI ou FAKE. Sondages : gare aux marges d'erreur

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Article rédigé par franceinfo - L. Vogel, S. Terragno, J.-P. Tarini
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À l'approche de la présidentielle, les sondages se multiplient. Des enquêtes d'opinion qui comportent une marge d'erreur. Explications.

Début octobre, un sondage Ipsos-Sopra Steria créditait le polémiste Éric Zemmour de 15% des intentions de vote à la présidentielle d'avril 2022. Sur les réseaux sociaux, des internautes ont pointé du doigt une marge d'erreur importante : "Zemmour pourrait bien être à 12,4 comme à 17,6". En effet, en page 3 de l'enquête d'opinion, il est précisé que la marge d'erreur est l'intervalle dans lequel se trouve la valeur recherchée avec une probabilité fixée (le niveau de confiance). Dans ce cas, la marge d'erreur est de 2,6.

Petit échantillon, grande marge d'erreur

"Il y a dans toutes les études d'opinion une marge d'erreur, c'est la loi statistique. Elle va dépendre de la taille de l'échantillon qu'on interroge. Ce type d'études permet d'identifier des dynamiques en faveur ou en défaveur de certains candidats", explique Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos. Pour ce sondage, 1 500 personnes étaient interrogées et 700 étaient certaines d'aller voter. Pour passer sous la barre des 1% de marge d'erreur, il aurait fallu que 4 000 personnes certaines d'aller voter répondent, et non 700. Mais les enquêtes de grande ampleur coûtent plusieurs centaines de milliers d'euros. Pour certains sondages, il ne faut pas oublier que la marge d'erreur est loin d'être négligeable.

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