Sévère analyse de la part d'une ancienne ministre socialiste, éliminée dès le premier tour des élections législatives. Aurélie Filippetti, candidate dans la 1ère circonscription de Moselle, a estimé que "c'est la gauche qui disparaît de l'Assemblée nationale", dimanche 11 juin, après la claque infligée au PS. Le parti ne recueille que 10% des suffrages, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria. Aurélie Filippetti a elle-même annoncé sa défaite. Elle arrive troisième derrière les candidats de La République en marche et du Front national, et ne se qualifie pas pour le second tour.>> Suivez en direct toutes les réactions à l'issue du premier tour"C'est évidemment une grande déception, mais c'est difficile de résister contre une vague", a-t-elle réagi sur France 2. "Quand le PS renie ses valeurs, quand le PS renie les gens qu'il doit défendre - le monde du travail, le monde des ouvriers, des salariés, le monde des petits retraités - quand on oublie pour qui on est là, et bien, on est collectivement battus. Et pour longtemps", a-t-elle ajouté, précisant que "cela va être très dur pendant cinq ans". "C'est à nous de reconstruire quelque chose d'autre", a-t-elle encore estimé.