Cet article date de plus de deux ans.

Législatives : 91 adhérents de la République en marche exclus pour dissidence

Exemplarité, laïcité, "dépassement politique" et soutien à Emmanuel Macron... 91 adhérents de la majorité présidentielle n'ont visiblement pas respecté les commandements de la charte d'engagement qu'ils ont pourtant dû signer. Ils viennent d'être exclus d'Ensemble pour les législatives.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le soutien aux candidats choisis par Emmanuel Macron  devait être inconditionnel. 91 adhérents de LREM ont vu leur dissidence sanctionnée d'exclusion. (BERTRAND GUAY / AFP)

Remous au sein de la majorité présidentielle : 91 adhérents de La République en marche ont été exclus pour dissidence, à l'occasion d'un bureau exécutif qui s'est tenu en visioconférence, mercredi 25 mai au soir. 87 l'ont été parce qu'ils se présentaient aux législatives face à un autre candidat investi par Ensemble (LREM, Horizons, MoDem, En commun, Agir, Territoire de Progrès, Parti Radical, Fédération progressiste), et quatre parce qu'ils soutenaient un membre d'un autre parti, selon une liste consultée par franceinfo jeudi.

>> Législatives 2022 : découvrez la liste officielle des candidats dans votre circonscription grâce à notre moteur de recherche

Des dissidents se présentant par exemple face à l'ancienne ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes Élisabeth Moreno (9e circonscription des Français établis hors de France) ont été exclus. C'est également le cas de ceux se présentant contre l'ex-LR apparenté LREM Éric Woerth (4e circonscription de l’Oise) et de l'ex-socialiste Manuel Valls (5e circonscription des Français de l’étranger) désormais soutenu par la majorité présidentielle.

>> Législatives 2022 : les candidats de la majorité présidentielle vont devoir signer une charte de 12 engagements

Les candidats de La République en marche, appelé à disparaître pour bâtir le nouveau parti Renaissance, sont investis aux législatives sous la bannière Ensemble. Lors d'un précédent bureau exécutif, le 16 mai dernier, il a été rappelé "la mobilisation générale indispensable autour de chaque candidat investi, afin d’apporter au président une majorité à l’Assemblée nationale".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.