SNCF : le trafic très perturbé
Des scènes contrastées selon les villes, selon les régions, mais dans tous les cas, des scènes inhabituelles ce mardi 3 avril. À Paris, on a vu les quais bondés, tandis que dans d'autres villes comme Pau (Pyrénées-Atlantiques), Tourcoing (Nord) , et Reims (Marne), les gares sont vides.
Une gare bondée, des quais noirs de monde, et des bousculades qui ont entrainé la chute d'une jeune femme, jusque sous les rails. Rapidement, plusieurs usagers viennent à son secours, la hissent sur le quai, récupèrent ses effets personnels. Encore choquée, elle restera plusieurs minutes, prostrée. Une scène qui reflète bien la confusion perceptible ce mardi 3 avril au matin, gare de Lyon à Paris.
1 TGV sur 8 en moyenne dans les grandes gares françaises
Les usagers ont même traversé les voies pour tenter de monter tant bien que mal dans une rame prise d'assaut. "On est pris en otage, je veux bien qu'il y ait des grèves, des gens qui ont des choses à revendiquer, le problème, c'est qu'on est balancés sur un quai où tous les escaliers pour évacuer ce quai étaient condamnés", s'insurge une usagère. "Il y a eu des malaises, des personnes qui ont activé la sonnette d'alarme, et on a eu beaucoup de mal à sortir du train", témoigne une autre voyageuse. 1 TGV sur 8 en moyenne dans les grandes gares françaises et 1 RER sur 4 à Villeneuve-Saint Georges (Val-de-Marne) en région parisienne. Même scène de cohue à Montgeron dans l'Essonne, où après plusieurs heures d'attente, une jeune femme finit par rebrousser chemin. En gare de Lille (Nord), ce sont les TER qui sont les plus impactés : seul 1 train sur 5 circule, et d'après les prévisions, cela ne devrait pas vraiment s'améliorer cet après-midi.
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