37 jours de grève à la SNCF au printemps 2018 qui, selon le groupe, font plonger son chiffre d'affaires. Moins 890 millions d'euros et un bénéfice divisé par dix en un an : de 1,5 milliard en 2017 à 141 millions d'euros en 2018. Pas de quoi perturber l'optimisme du président de la SNCF. "C'est vrai que les grèves ont coûté très cher à la SNCF (...), mais dès le retour à la normale en juillet, les Français ont retrouvé le goût du train, et nos trafics ont commencé à augmenter à nouveau", explique ainsi Guillaume Pépy, président du directoire.La SNCF se maintient en 2018Pour les syndicats cheminots, ce n'est pas leur faute, mais bien celle du gouvernement. "C'est la méthode du gouvernement qui a fait perdre de l'argent à la SNCF et non l'inverse", argumente Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT cheminots. La SNCF réussit tout de même à être bénéficiaire en 2018 grâce à la vente de biens immobiliers et la session d'une filiale pour 766 millions d'euros. C'est aussi en partie l'international qui tire vers le haut les résultats du groupe.