Les moments-clés de l'interview d'Emmanuel Macron
Que retenir de l'interview d'Emmanuel Macron dimanche 15 avril ? France 2 a sélectionné toutes les annonces et les moments-clés de cet entretien-fleuve de 2h40.
Un an après son élection, Emmanuel Macron a accordé une longue interview à Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel le dimanche 15 avril au soir, sur BFM TV. Interrogé sur le financement de la dépendance des personnes âgées, Emmanuel Macron n'exclut pas une nouvelle journée de travail non payée comme le lundi de Pentecôte. Le chef de l'État promet par ailleurs que ce ne sont pas les Français qui payeront la suppression de la taxe d'habitation. Emmanuel Macron a aussi profité de cet entretien pour faire plusieurs mises au point. Aux cheminots, il confirme que l'État sera bien aux côtés de la SNCF pour faire face à sa dette colossale. Le président a aussi répondu à ceux qui occupent certaines universités. "Des groupes qui mènent un projet politique dont la finalité ou une partie de la finalité est le désordre qui n'a rien à voir avec la réforme", dénonce le chef de l'État. Réponse cinglante également aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes : "Je considère que cette colère n'est pas légitime".
"Un pugilat sonore"
Pour autant, Emmanuel Macron ne croit pas à un embrasement général, ce qui provoque l'ironie des socialistes. "On a un président qui vit dans un monde qui n'est pas le nôtre" dénonce Olivier Faure, premier secrétaire du PS. L'émission a enfin été marquée par de nombreuses passes d'armes entre le président et les deux intervieweurs. "Je cherchais dans cette espèce de pugilat sonore le président de la République", affirme le député FN Gilbert Collard. Finalement, pendant 2h40, Emmanuel Macron a tenté de faire énormément de pédagogie durant cet entretien en forme de point d'orgue d'une semaine où le chef de l'État aura beaucoup communiqué.
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