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Vente à perte de carburants : les distributeurs fermement opposés

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Vente à perte de carburants : les distributeurs fermement opposés
Article rédigé par France 2 - D. Lachaud, E. Truchat, N. Salem, J. Montupet
France Télévisions
Les distributeurs de carburants ont adressé une fin de non-recevoir au gouvernement, mercredi 20 septembre. Ni TotalEnergies, ni Carrefour, Intermarché ou Leclerc ne comptent vendre de l'essence à perte, malgré une autorisation.

L'espoir d'un retour à un carburant moins cher d'ici la fin de l'année, promis par le gouvernement, n'aura duré que quelques jours. Les grandes enseignes, d'habitude en concurrence frontale, refusent, en effet, unanimement de vendre à perte. Ce mercredi 20 septembre, dans une ambiance tendue à l'Assemblée nationale, face aux députés, Alexandre Bompard, dirigeant de Carrefour, Thierry Cotillard, patron d'Intermarché, et Dominique Schelcher, à la tête de Système U, ont fait bloc sur le carburant. 

Des conséquences en rayon 

"Nous continuerons à nous battre avec des opérations à prix coûtant, mais notre modèle ne nous permet pas de vendre à perte", a martelé Alexandre Bompard. Les quatre enseignes exploitent la moitié des stations-service du pays. Selon le patron d'Intermarché, vendre le carburant à perte est absurde économiquement et aurait des conséquences en rayon. "Si on fait ça, on va augmenter le prix des pâtes. On n'est pas complètement cinglés", a affirmé Thierry Cotillard.  

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