"Gilets jaunes" : la bataille politique
Dès les premiers heurts parisiens, des voix politiques se sont élevées, s'interrogeant sur la responsabilité de ces violences. Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, a accusé Marine Le Pen, qui a répliqué.
10h ce samedi 24 novembre au matin. Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, passe en revue les troupes en fonction. Le calme avant la colère des "gilets jaunes". Les Champs-Élysées (Paris) s'enflamment, et le ministre de l'Intérieur prend la parole : il accuse nommément Marine Le Pen d'attiser les tensions. "Sur Paris on voit une évolution, à l'appel de Marine Le Pen, qui avait invité les manifestants à venir sur les Champs-Élysées . (...) L'ultra-droite s'est mobilisée", a déclaré Christophe Castaner devant la presse. Pour la présidente du Rassemblement National, jointe par téléphone par France 3, ces accusations sont indignes, pas à la hauteur de la situation.
Emmanuel Macron condamne les débordements
À gauche, Emmanuel Morel, député européen et initiateur du mouvement "Après", conteste lui aussi les propos de Christophe Castaner. Dans un tweet, Jean-Luc Mélenchon va même plus loin : "Castaner voudrait que la manifestation des "gilets jaunes" soit d'extrême droite et peu nombreuse. La vérité est que c'est la manifestation massive du peuple. Et ça, c'est la fin pour Castaner", a écrit le président de la France Insoumise. Ce soir, Emmanuel Macron s'est exprimé sur Twitter, pour condamner les débordements et les violences de la journée.
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