"Gilets jaunes" : couvre-feu instauré à La Réunion après des violences
Des pilleurs et des casseurs viennent semer le trouble sur les barrages, des commerces ont été attaqués et incendiés.
À Saint-Pierre, au sud de l'île de la Réunion, les forces de l'ordre se déploient en nombre pour déloger les casseurs. Le quartier est bouclé et un hélicoptère surveille les éventuels casseurs. Lundi 19 novembre, en pleine journée, des bandes de jeunes ont pris d'assaut un magasin de sport et ont fait de nombreux dégâts. Sur toute l'île, plusieurs supermarchés ont ainsi été pillés. Ces actes ont été condamnés par les "gilets jaunes". "C'est dommage que la manifestation soit entachée par des jeunes qui n'ont rien compris", témoigne l'un d'entre eux.
Des gendarmes en renfort
Toute la nuit de lundi 19 à mardi 20 novembre, des scènes de violence se sont multipliées : véhicules incendiés, rues bloquées par des objets en feu. Les forces de l'ordre et les jeunes ont continué de s'affronter. Alors, face à la montée de la violence, le préfet a instauré un couvre-feu dans la moitié des communes de l'île. De plus, lundi 19 novembre au soir, une cinquantaine de gendarmes sont arrivés en renfort de Mayotte. Le mouvement des "gilets jaunes", lui, se poursuit et mardi 20 novembre au matin, 35 barrages étaient toujours dressés.
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