Carburants : les réactions des automobilistes
Le collectif des "gilets jaunes" maintient son appel à une journée de blocage samedi 17 novembre. Mais ce mouvement a aussi ses détracteurs.
Pierre Bitoun a décidé de rejoindre le mouvement de grogne, et ce ne sont pas les 500 millions d'euros d'aides diverses annoncées mercredi 14 novembre par le Premier ministre à la radio qui le feront changer d'avis. "J'espère que les gens ne vont pas se laisser acheter par ces quelques miettes", déclare-t-il. Dès samedi 17 novembre au matin, ce militant de la France insoumise rejoindra donc d'autres "gilets jaunes" sur un rond point du centre-ville.
Ceux qui sont contre cette manifestation
Anthony Hamon, lui, n'ira pas. Il s'est même expliqué dans un texte publié sur les réseaux sociaux, un texte au langage fleuri qui a été partagé des dizaines de milliers de fois en quelques jours. "Ça me dépasse un peu quand je vois tous les problèmes qui, pour moi, sont beaucoup plus importants comme l'environnement, qu'on se mobilise autant pour le prix de l'essence. Je préférerais qu'on se bouge parce qu'on n'est pas sûrs de laisser une planète comme on aimerait à nos gamins", dénonce Anthony Hamon. Alors qu'il avait participé à la dernière marche pour le climat, ce samedi, il n'ira pas manifester.
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