La 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le 6 avril, a été marquée par des violences dans certaines villes, comme à Paris, Rennes ou Toulouse. 271 personnes ont été interpellées un peu partout dans le pays.
Au lendemain de la manifestation parisienne, les employés d’une boutique d’optique et le gérant d’un magasin de fleurs constatent les dégâts. La vitrine d'un fleuriste, qui se situait sur le parcours du cortège, a été totalement détruite. "C’est un peu répétitif quoi, parce qu’ils passent toujours par là, à chaque fois on est obligé de fermer, maintenant ils cassent", déplore Olivier Julien, conjoint de la gérante d’un magasin de fleurs. À quelques centaines de mètres de là, les manifestants s’en sont pris à une agence bancaire, dont les vitres ont été brisées.
Le restaurant La Rotonde, où Emmanuel Macron avait fêté sa qualification pour le second tour en 2017, a lui aussi été pris pour cible, jeudi 6 avril. Une partie de l’auvent a notamment brûlé. Malgré les dégradations, l’établissement a pu rouvrir ses portes vendredi matin. À Toulouse (Haute-Garonne), la manifestation de jeudi a également laissé des traces. Des panneaux publicitaires ont été détériorés, et plusieurs véhicules ont été incendiés lors de cette onzième journée de mobilisation. Au total, les forces de l’ordre ont procédé à 271 interpellations sur l’ensemble du territoire, pour la seule journée de jeudi.
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