Moins de manifestants et un taux de grévistes en baisse, notamment à la SNCF, mais suffisant pour causer des perturbations, mardi 7 février. Elles se poursuivront mercredi, puisque certains syndicats appellent à poursuivre la mobilisation. L’analyse politique avec Guillaume Daret, en direct de Matignon.
La troisième journée de manifestation contre le projet de loi sur la réforme des retraites, mardi 7 février, a moins mobilisé. Est-ce que l’exécutif veut y voir un début d’essoufflement de la mobilisation ? "Officiellement pour l’instant, il y a très peu de commentaires. En coulisses, quelques ministres néanmoins se risquent à une première analyse de cette journée", rapporte Guillaume Daret, en direct de Matignon.
"Dévitaliser la colère sociale"
Un ministre a déclaré "y voir un premier tassement", dit le journaliste. "Mais il ne faut en tirer aucune conclusion hâtive. Un autre constate que dans sa ville, en région, il y a eu deux fois moins de manifestants que les dernières fois, mais tous font preuve d’une très grande prudence dans l’attente de la mobilisation de samedi", déclare Guillaume Daret. "Place au Parlement, ajoute un conseiller du président Macron. Façon de montrer que l’exécutif espère toujours que la bataille, même très rude, au Parlement, à l’Assemblée nationale, va lui permettre en quelque sort de dévitaliser la colère sociale", conclut le journaliste.
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