RĂ©forme des retraites :Â aprĂšs les tensions, l'apaisement est-il possible entre Emmanuel Macron et les syndicats ?
Une crise politique, une colĂšre sociale et des violences. AprĂšs une neuviĂšme journĂ©e de mobilisation contre la rĂ©forme des retraites jeudi 23 mars, une trĂȘve est-elle possible ? Laurent Berger, le leader de la CFDT l'a laissĂ© entendre vendredi matin en demandant un temps mort. "Entre le 10 janvier et aujourd'hui, il n'y a pas eu une rĂ©union oĂč le ministre du Travail, la PremiĂšre ministre ou le prĂ©sident de la RĂ©publique a reçu les responsables syndicaux. C'est le moment pour dire de faire une pause", a-t-il dĂ©clarĂ© sur RTL.
"La pause, c'est non"
Quelques heures plus tard, Emmanuel Macron, qui a pourtant refusĂ© de recevoir les syndicats au dĂ©but du mois, semble changer son fusil d'Ă©paule et laisse entrevoir une ouverture. "D'abord je remercie Laurent Berger de son esprit de responsabilitĂ© et de sa volontĂ© d'apaisement que je partage", a dĂ©clarĂ© depuis Bruxelles (Belgique) le chef de l'Ătat. "Je suis Ă la disposition de l'intersyndicale si elle souhaite venir me rencontrer", a-t-il ajoutĂ©. "Quand on dit pause, on veut dire pause sur la rĂ©forme et sur le retrait des 64 ans", a rĂ©pliquĂ© l'entourage de Laurent Berger. Ce Ă quoi l'entourage du prĂ©sident prĂ©cise : "On est ouvert au dialogue. Demain, dimanche, lundi, on voit Berger quand il veut mais la pause, c'est non". Des positions irrĂ©conciliĂ©s pour l'heure, qui pourraient Ă©voluer dans les prochains jours.Â
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