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Grève contre la réforme des retraites : faut-il s'attendre à un lundi noir dans les transports parisiens ?

En Ile-de-France, les principaux syndicats de la RATP ont appelé à la grève, alors l'examen de la réforme débute à l'Assemblée nationale.

Article rédigé par franceinfo
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Un métro de la ligne 9, à Paris, le 2 décembre 2019. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Une nouvelle journée "noire" dans les transports ? A la RATP comme à la SNCF, plusieurs syndicats ont appelé à la grève, lundi 17 février, pour protester contre la réforme des retraites. Ils entendent ainsi marquer le coup pour le début de l'examen du texte contesté à l'Assemblée nationale. Franceinfo fait le point sur la situation dans les transports, qui devraient être beaucoup moins perturbés que lors des précédentes journées de mobilisation.

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A la RATP

La circulation des métros et des RER gérés par la régie francilienne pourrait être  légèrement perturbée. Selon les prévisions de trafic communiquées samedi par la RATP, les conséquences de la grève sont peu visibles. Le trafic sera normal sur les tronçons du RER dépendant d'elle (lignes A et B) ainsi que sur les réseaux de bus et de tram. Du côté du métro, le trafic sera quasi normal sur la plupart des lignes mais des perturbations seront à prévoir sur les lignes 2, 4, 5 et 12, qui seront les plus touchées. Les lignes 7,8 et 13 verront leur trafic également touché par le mouvement.

Les prévisions de trafic pour le lundi 17 février. (RATP)

Quatre syndicats, Unsa-RATP, FO, Solidaires et SUD-RATP, appellent pourtant à la grève. Dans un communiqué publié vendredi 7 février, les quatre organisations appellent le gouvernement à "entendre la revendication légitime des agents de la RATP et de tout(e)s les salarié(e)s en lutte, à savoir le retrait du projet de système de retraites par points". Interrogé par Le Parisien, Jean-Marc Judith, délégué Unsa-RATP et conducteur de métro, prévoit des "répercussion sur le trafic", mais reconnaît qu'il n'y aura pas de paralysie comme en septembre et décembre.

Il y a en effet de grands absents dans la liste des syndicats grévistes : la CGT, deuxième syndicat représentatif à la RATP, et la CFE-CGC, troisième syndicat. La centrale de Montreuil préfère se concentrer sur la journée de mobilisation interprofessionnelle du jeudi 20 février et juge que le 17 février "n'est pas propice à l'élargissement des luttes et des grèves dans les autres secteurs du pays". La CFE-CGC a décidé "de suspendre le mouvement, le temps de la Conférence de financement" et n'appelle pas non plus à la grève le 20 février. 

A la SNCF

Du côté de la SNCF, les perturbations devraient être moindres. Seul FO-Cheminots, cinquième syndicat de l'entreprise, a lancé un "appel nation à la grève" pour le lundi 17 janvier. "Une journée morte dans les transports avec l'unité d'appel SNCF-RATP a du sens pour rappeler à ce gouvernement que c'est toujours 'Non !'" à la réforme des retraites, souligne le syndicat dans un communiqué. "Nous réaffirmons par cette initiative que, si les manifestations de rue sont des moyens d'expression et de visibilité importants, l'outil pour la victoire est bien la grève tous ensemble pour le blocage de l'économie", poursuit le syndicat, qui "s'engagera également dans la journée d'appel interprofessionnel du 20 février".

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