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Pouvoir d’achat : le cash-back est-il une bonne affaire ?

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Le cash-back permet de récupérer une partie de ses dépenses lorsque l’on paye avec sa carte bancaire ou sur internet. Avec la hausse des prix, beaucoup d'enseignes ou de marques le proposent. Concrètement, comment ça marche ?
Pouvoir d’achat : le cash-back est-il une bonne affaire ? Le cash-back permet de récupérer une partie de ses dépenses lorsque l’on paye avec sa carte bancaire ou sur internet. Avec la hausse des prix, beaucoup d'enseignes ou de marques le proposent. Concrètement, comment ça marche ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - A.Girault-Carlier, O.Gardette, A.d'Abrigeon
France Télévisions
Le cash-back permet de récupérer une partie de ses dépenses lorsque l’on paye avec sa carte bancaire ou sur internet. Avec la hausse des prix, beaucoup d'enseignes ou de marques le proposent. Concrètement, comment ça marche ?

En magasin ou en ligne, le cash-back vous promet quelques centimes à chaque achat. Alimentation, vêtements, voyages, les plateformes de cash-back négocient directement avec des centaines de marques. Mais la pratique pousse-t-elle à consommer plus pour gagner plus ? Silia Raberaoka est une adepte du cash-back. À partir d’une certain somme, elle peut virer l’argent sur son compte bancaire. "Une vingtaine d’euros, parfois une quarantaine d’euros" par mois, estime-t-elle. 

Le cash-back pousse à la consommation 

Le cash-back fonctionne également dans le supermarché dans son quartier. François-Xavier Mathieu, directeur d’un Franprix dans le 13e arrondissement de Paris, se réjouit "de récupérer des nouveaux clients". Derrière ses économies en ligne, des start-ups comme Joko. En un an, le téléchargement de l’application a été multiplié par cinq. Attention toutefois : le cash-back n’est pas toujours aussi vertueux qu’il le prétend. "Ça pousse complètement les clients à la consommation. Ils ont l’impression qu’ils deviennent plus maîtres de leur pouvoir d’achat, qu’ils vont pouvoir récupérer un petit peu, ce qui peut dans certains cas s’avérer être trompeur", analyse Olivier Gayraud, juriste Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV). 

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