Grève à la SNCF : "Nous sommes complètement isolés", déplore le président du département de Seine-et-Marne
Patrick Septiers évoque des zones "blanches", sans aucun transport alternatif, et réclame l'instauration d'un service minimum.
"Plus on est loin de la capitale, moins on nous donne de moyens alternatifs, donc nous sommes complètement isolés", déplore Patrick Septiers, président (UDI) du département de Seine-et-Marne. Le trafic ferroviaire est encore très perturbé vendredi 6 décembre, en raison de la grève contre la réforme des retraites. 90% des TGV et 70% des TER sont annulés, selon la direction de la SNCF. En Île-de-France, 15% des Transilien circulent.
Patrick Septiers réclame l'instauration d'un service minimum : "Le conflit est connu depuis longtemps donc on aurait pu penser que la SNCF organise des services minimum. C'est fait pour un certain nombre de lignes de petite couronne, mais nous, dans la grande couronne, nous n'avons absolument rien. J'espère que quand cela se reproduira, la SNCF nous prendra en compte, pour mettre au moins aux heures de pointe, le matin et le soir, des trains."
Il y a des trains qui roulent à d'autres endroits, la priorité est toujours donnée aux mêmes.
Patrick Septiers, président du département de Seine-et-Marneà franceinfo
"Cela concerne plusieurs centaines de milliers de personnes dans notre département. Nous avons des zones en Seine-et-Marne, dans lesquelles il n'y a aucun train. C'est le cas à Provins, Coulommiers, Fontainebleau, Nemours par exemple. Pour les gens, ce sont deux journées noires. Ces zones que l'on pourrait dire blanches, pour nous c'est tout à fait inacceptable, en plus cela peut durer. Pour nous, ce n'est pas possible", affirme Patrick Septiers.
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