Cet article date de plus de cinq ans.

Grève à la SNCF : "Nous sommes complètement isolés", déplore le président du département de Seine-et-Marne

Patrick Septiers évoque des zones "blanches", sans aucun transport alternatif, et réclame l'instauration d'un service minimum.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Un panneau indiquant la fermeture de la gare, à Paris, le 5 décembre 2019. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

"Plus on est loin de la capitale, moins on nous donne de moyens alternatifs, donc nous sommes complètement isolés", déplore Patrick Septiers, président (UDI) du département de Seine-et-Marne. Le trafic ferroviaire est encore très perturbé vendredi 6 décembre, en raison de la grève contre la réforme des retraites. 90% des TGV et 70% des TER sont annulés, selon la direction de la SNCF. En Île-de-France, 15% des Transilien circulent.

>> DIRECT. Grève du 6 décembre : suivez la journée de mobilisation à la RATP et la SNCF en temps réel, et les perturbations dans les écoles et les crèches

Patrick Septiers réclame l'instauration d'un service minimum : "Le conflit est connu depuis longtemps donc on aurait pu penser que la SNCF organise des services minimum. C'est fait pour un certain nombre de lignes de petite couronne, mais nous, dans la grande couronne, nous n'avons absolument rien. J'espère que quand cela se reproduira, la SNCF nous prendra en compte, pour mettre au moins aux heures de pointe, le matin et le soir, des trains."

Il y a des trains qui roulent à d'autres endroits, la priorité est toujours donnée aux mêmes.

Patrick Septiers, président du département de Seine-et-Marne

à franceinfo

"Cela concerne plusieurs centaines de milliers de personnes dans notre département. Nous avons des zones en Seine-et-Marne, dans lesquelles il n'y a aucun train. C'est le cas à Provins, Coulommiers, Fontainebleau, Nemours par exemple. Pour les gens, ce sont deux journées noires. Ces zones que l'on pourrait dire blanches, pour nous c'est tout à fait inacceptable, en plus cela peut durer. Pour nous, ce n'est pas possible", affirme Patrick Septiers.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.