Alstom : le plan de sauvegarde déjà critiqué
Le gouvernement a annoncé son plan de sauvetage de l'usine Alstom de Belfort ce mardi 4 octobre. Mais l'État doit-il se muer en acheteur pour sauver des emplois ? Le plan est en tout cas acceuilli par une slave de protestations.
Après un mois de combats, soulagement à Belfort : pour les salariés, leur usine est sauvée. Mais toutes les inquiétudes ne sont pas levées. À Paris, ce plan suscite la controverse. Quinze commandes de TGV pour l'État, six pour la SNCF mais aussi un centre de maintenance ou encore le développement de bus électriques. L'extrême droite accuse le gouvernement de bidouillage, une critique reprise par l'opposition et la gauche de la gauche.
Stratégie
Pour répondre, Manuel Valls monte au créneau, il affirme avoir sauvé le site de Belfort : "ça n'est donc M. Bussereau ou M. Hamon en rien du bricolage, c'est de la stratégie. Si vous connaissiez le dossier et si vous aviez écouté les annonces faites ce matin, vous auriez eu une autre expression." Bercy annonce ce mardi 4 cotobre au soir que ce plan n'aura pas d'impact sur les finances publiques avant 2019.
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