Réouverture des restaurants : "pourquoi le gouvernement ne nous fait pas confiance ?", s'interroge David Zenouda de Restons Ouverts
Des restaurateurs comptent ouvrir leurs établissements dès le 1er février, pour protester contre leur fermeture.
Certains restaurateurs appellent à ouvrir leurs établissements coûte que coûte dès le 1er février. "On le comprend, on le soutient, mais on n'appelle pas à l'insurrection non plus", explique David Zenouda, créateur du mouvement Restons ouverts et membre de l'Umih. "Il faut bien comprendre que dans tous les mouvements de contestation, il y a des franges un peu plus dures. Pour ceux qui veulent ouvrir quoiqu'il en coûte le samedi 1er février, bien sûr que c'est une belle action. Si c'est une manifestation revendicative, on le soutient tout à fait."
Ouvrir, c'est surtout un symbole pour ce restaurateur : "Maintenant, ouvrir le 1er, et puis après le 2, qu'est-ce qui va se passer ? Si derrière, ils perdent leurs aides ? Si derrière, on vient les contrôler ou contrôler la clientèle ? Je crains que ce mouvement de contestation n'aille pas très loin", estime David Zenouda.
Des solutation à trouver selon les restaurateurs
Il demande au gouvernement de "fixer des horizons" pour la réouverture des bars et restaurants. "On attend juste de savoir comment on peut travailler. Il y a des solutions à trouver. Quand je prends la ville de New York qui est gravement touchée : la ville de New York a laissé ses restaurants ouverts en terrasse. Pourquoi dans certains pays, on peut continuer à aller boire des verres, alors que les conditions sanitaires sont les mêmes qu'en France ? Pourquoi le gouvernement ne nous fait pas confiance ?", s'interroge David Zenouda.
"Quand on voit dans la rue le nombre de personnes le midi qui mangent sur les trottoirs, c'est ridicule ! On le voit sur les marches de l'Opéra de Paris tous les jours, dans les grands magasins. Le midi, personne n'a de solution pour manger en plein air, alors qu'on accepte des tas choses en plein air", déplore-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.