Vin : des vignerons se tournent vers des cépages plus résistants
Premier coup d’épinette et première grappe récoltée. Le raisin n’attend pas, d’autant plus quand il s’agit de cépages précoces. À Saint-Lothain (Jura), on cueille du Léon Millot, une variété hybride ancienne peu répandue en France. C’est la spécialité de Didier Grappe. "C’est bien d’aller vers la diversité. Le vignoble manque cruellement de diversité. En France, on cultive 40 cépages", explique le vigneron. Ce cépage rare est soigné jusque dans les moindres détails. "Là, je suis en train d’érafler : de séparer la baie de la rafle", indique Jules Grappe, un autre vigneron.
Un vin naturel
Résistante aux aléas climatiques et aux maladies du vignoble, cette variété coche toutes les cases. Un cépage dans l’air du temps, vers lequel le vigneron s’est tourné aussi pour ses vertus écologiques. "Pour nous, c’est le vin naturel absolu, car il n’y a pas de traitement à la vigne et pas de traitement à la cave. Il n’y a que du raisin", assure Didier Grappe. La première vendange est terminée. La cuvée 2023 sera à déguster prochainement.
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