Colère des agriculteurs : dans une exploitation bio ariégoise, la hausse des prix accable les agriculteurs

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Acculée par les dettes contractées, la hausse des prix, les maladies bovines et les restrictions d'irrigation, une exploitation bio d'Ariège tenue par un père et son fils est en souffrance. Ils participent au blocage de l'autoroute A64.
Colère des agriculteurs : dans une exploitation bio ariégoise, la hausse des prix accable les agriculteurs Acculée par les dettes contractées, la hausse des prix, les maladies bovines et les restrictions d'irrigation, une exploitation bio d'Ariège tenue par un père et son fils est en souffrance. Ils participent au blocage de l'autoroute A64. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M. Lassaga, F. Guinle, F. Reboul
France Télévisions
Acculée par les dettes contractées, la hausse des prix, les maladies bovines et les restrictions d'irrigation, une exploitation bio d'Ariège tenue par un père et son fils est en souffrance. Ils participent au blocage de l'autoroute A64.

En Ariège, Christian et Benjamin Asna possèdent une exploitation entièrement biologique. Père et fils élèvent des vaches et cultivent des céréales. Mais ils contractent de plus en plus de dettes et subissent notamment la hausse du prix du gasoil routier, le GNR, depuis la guerre en Ukraine. "Hors taxe, on n'était même pas à 60 centimes. On est passés à 1,20 euro", explique Christian, qui doit donc dépenser 20 000 euros de plus sur une année.

Les restrictions d'eau inquiètent également


Une dépense pourtant incontournable. "Nous, on n'a rien contre le gouvernement. C'est juste qu'on veut qu'il nous entende et prenne des mesures", ajoute Benjamin. Les cas de MHE, une maladie qui touche les bovins, inquiètent également les agriculteurs. "L'Italie, par exemple, qui est le débouché majeur pour les broutards français, ne veut pas d'animaux positifs MHE", précise Christian. Les restrictions d'irrigation compliquent également leur tâche. Autant de raisons de s'installer sous le pont de l'autoroute A64.

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