Colère des agriculteurs : les défenseurs de l’environnement déçus par les annonces de Gabriel Attal

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Colère des agriculteurs : les défenseurs de l’environnement déçus par les annonces de Gabriel Attal
Article rédigé par France 2 - S. Feydel, L. Hakim, A. Fuzellier, C. Beauvalet
France Télévisions
Les associations de défense de l’environnement se disent très inquiètes, suite aux annonces de Gabriel Attal, vendredi 26 janvier. Le Premier ministre, qui disait ne pas vouloir opposer écologie et agriculture, a pour elles perdu son pari.

Concilier agriculture et préservation du vivant : le rendez-vous du gouvernement a été raté, vendredi 26 janvier, selon les associations écologistes. Ils noncent des mesures de court terme, qui ne répondent ni aux enjeux futurs des agriculteurs, ni aux enjeux climatiques. Premier point de tension : les méga-bassines. Le Premier ministre souhaite compliquer les recours juridiques contre ces installations. "Quand on a - 20% d’eau annoncé dans les années qui viennent, ce n’est pas en construisant des bassines pour l’agriculture industrielle qu’on résout le problème", commente Antoine Gatet, président de France Nature Environnement (FNE). 

De nombreuses inquiétudes 

Autre inquiétude, la préservation des zones humides, un refuge indispensable pour les espèces vivantes. Gabriel Attal a annoncé une pause, le temps de la concertation. Les associations noncent également les cisions sur les haies. Alors que 70% d’entre elles ont disparu et qu’un plan vient d’être voté, le gouvernement veut jà le réviser, pour passer de 14 réglementations à une seule. Les défenseurs de l’environnement sont également vent debout contre la demande de limiter les passages chez les agriculteurs de l’Office français de la biodiversité. 

 

Le Haut conseil pour le climat a publié un rapport dans la semaine. Il recommande de soutenir le veloppement d’une agriculture plus respectueuse du vivant. Le gouvernement n’en a pas parlé dans ses annonces

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.