Colère des agriculteurs : la FNSEA envisage une reprise des actions si des efforts concrets ne sont pas réalisés avant le Salon de l'agriculture

Après deux semaines de blocages de routes et d'actions parfois tumultueuses, les agriculteurs ont levé le camp début février après plusieurs annonces du Premier ministre Gabriel Attal.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau lors d'une conférence de presse à Paris, le 1er février 2024. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"Il n'y a pas eu le début du commencement d'une réunion". Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a mis en garde le gouvernement, dimanche 11 février, à 12 jours de l'ouverture du Salon de l'agriculture, qui se tiendra à Paris du 24 février au 3 mars. Invité de BFTMV, le patron du premier syndicat agricole a envisagé une reprise des actions des agriculteurs si des efforts concrets n'étaient pas réalisés d'ici là. "On n'est pas dans le bon tempo (...), il faut accélérer le tempo", a-t-il averti.

Arnaud Rousseau a expliqué qu'il devait être reçu par le Premier ministre Gabriel Attal mardi après-midi mais que "depuis 10 jours" et la suspension des barrages et actions des agriculteurs, il n'a "pas eu de rencontre ministérielle" ni avec le ministre de l'Agriculture ni avec le Premier ministre, et "pas de point de suivi". "Nous on a mis des propositions très concrètes sur la table (...). Si on se moquait de nous, évidemment que ça ne pourrait pas se passer dans les conditions classiques de l'accueil du président de la République le premier samedi d'ouverture du salon", a prévenu Arnaud Rousseau.

Après deux semaines de blocages de routes et d'actions parfois tumultueuses, les manifestants ont levé le camp début février après trois salves d'annonces du Premier ministre Gabriel Attal sur des sujets aussi divers que les pesticides, les retraites des exploitants ou la viande de synthèse. "On veut voir des décisions concrètes qui se voient dans les exploitations", a dit le patron de la FNSEA, même si "on comprend que, concernant la loi, on a besoin d'un peu de délais".

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