Agriculteurs en colère : "Nous sommes un peu déçus par la teneur des annonces qui ne sont pas structurelles", réagit la Confédération paysanne

"ll y a beaucoup de reculs environnementaux dans les annonces d'aujourd'hui qui ne nous satisfont pas", déplore Véronique Marchesseau, la secrétaire générale du syndicat agricole, jeudi sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne, le 21 janvier 2024 à Paris. (IAN LANGSDON / AFP)

"On est un peu déçus par la teneur des annonces qui ne sont pas structurelles. Il y a des annonces qui répondent à l'urgence, mais il manque des annonces structurelles psour faire évoluer l'agriculture et nous donner vraiment un cap", a réagi jeudi 1er février sur franceinfo Véronique Marchesseau, secrétaire générale de la Confédération paysanne.

Après les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement pour calmer la colère des agriculteurs, Véronique Marchesseau admet une volonté enfin de "faire respecter la loi Egalim" pour protéger les revenus des producteurs. Mais "ça reste quand même insuffisant puisqu'on attendait de vraies mesures sur l'interdiction de vendre nos produits agricoles en dessous de nos prix de revient", a-t-elle expliqué. "Ce n'est pas encore ambitieux", a-t-elle ajouté.

"On va rester mobilisé"

Le gouvernement a également annoncé une pause du plan Ecophyto qui vise à réduire l’usage des pesticides "ll y a beaucoup de reculs environnementaux dans les annonces d'aujourd'hui qui ne nous satisfont pas, particulièrement à la Confédération paysanne. Sur les OGM, sur l'accélération des procédures pour les élevages hors sol ou pour le stockage de l'eau. Mais nous sommes encore plus déçus par le fait qu'il n'y ait pas des mesures sur les prix", dit-elle.

"On va rester mobilisés tant qu'on n'aura pas des annonces fortes sur la garantie que notre travail sera vraiment reconnu par l'intermédiaire des prix", a-t-elle affirmé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.