À Mayotte, les négociations entre le gouvernement et le collectif de citoyens ont duré une bonne partie de la nuit du 13 au 14 mars. Après 5 heures de discussions, la ministre des Outre-mer a accepté 15 mesures d'urgence supplémentaires réclamées par les collectifs à l'origine de la fronde. "Sur ce territoire, l'État se renforcera, l'État sera davantage présent, l'État jouera tout son rôle. [...] J'ai pris l'engagement que l'ensemble des forces arrivées sur ce territoire seront aux côtés des citoyens pour garantir la sécurité de tous", a assuré Annick Girardin.Une situation sécuritaire tendueLes annonces de la ministre des Outre-mer ont convaincu les porte-parole du mouvement mahorais. "La grève n'est pas terminée. On suspend le mouvement pendant un mois, le temps de vérifier que les paroles que nous a données l'État ici sont des paroles fiables", a déclaré Fatihou Ibrahim, du collectif des citoyens de Mayotte. Sur le plan sécuritaire, la situation reste tendue sur l'île.