Pâques : des chocolatiers résistent à l’inflation en rognant sur leurs marges
Des œufs, des lapins, des poules, voici les stars de Pâques. Une boutique située à Nantes (Loire-Atlantique) ne désemplit pas. Le week-end pascal représente un quart de son chiffre d’affaires annuel. "On se fait un peu plaisir pour Pâques, c’est un budget énorme, je ne donne pas le montant final à mon mari", plaisante une cliente. Dans la boutique, les tarifs sont stables par rapport à 2022, malgré la hausse du prix du cacao.
Les tarifs de l’énergie posent problème
L’entreprise a dû s’adapter. "On a fait des plus petits sujets de Pâques cette année, pour avoir un peu de tous les budgets pour tous les clients et les clientes. (...) on a fait le choix aussi de diminuer nos marges", détaille Nicolas Riveau, co-gérant de Capcao. Dans une chocolaterie du Pays Basque, ce sont les tarifs de l’énergie qui posent problème. Le patron attend les aides de l’État. Pour le chocolatier, il n’était pas question de répercuter la hausse des coûts sur ses clients.
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