"Gilets jaunes" : quel est le profil des casseurs ?
Qui sont les casseurs qui ont affronté les forces de l'ordre samedi 24 novembre sur les Champs-Élysées, à Paris ? Selon Christophe Castaner, il s'agit en grande majorité de membres de l'ultradroite. Que sait-on aujourd'hui ?
Ce sont des scènes de violences urbaines d'une rare intensité. Des barricades qui brûlent, des affrontements entre casseurs et CRS et des incidents jusque tard dans la soirée du samedi 24 novembre. Alors, qui sont ces casseurs et à quelle mouvance appartiennent-ils ? Dès samedi matin, le ministre de l'Intérieur avait son explication : une présence de l'ultradroite d'une centaine d'individus prévue par les services de renseignement et attestée par des images sur lesquelles on peut voir des drapeaux aux insignes royalistes.
Certains collectifs revendiquent leur présence sur les Champs-Élysées
Plusieurs groupes d'extrême droite avaient appelé à manifester aux côtés des "gilets jaunes", comme Génération identitaire, mais sont-ils pour autant les casseurs ? Plusieurs tags et slogans laissés le long du parcours font référence à l'ultragauche, comme des logos anarchistes. Certains collectifs assument aujourd'hui sur les réseaux sociaux leur présence sur les Champs-Élysées. Mais certains casseurs sont aussi de simples "gilets jaunes" agacés par le dispositif policier et qui assument leurs actions. En fin de journée, des casseurs sans gilet jaune ont intégré la manifestation. Une centaine de personnes ont été interpellées samedi. Leurs gardes à vue sont en cours. Elles permettront d'en savoir plus sur leur profil.
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