Automobile : le rétrofit, une démarche écoresponsable
Une Méhari, une 2CV ou encore une Renault 5 sont converties à l’électrique. Ces icônes du XXe siècle ont subi une cure de rétrofit. La recette est simple. Votre vieille auto est libérée de son réservoir et de son pot d’échappement. Le moteur à piston fait, lui, place à une petite unité électrique. Sous le capot se trouve un cerveau de commande de puissance. 80 kilos de batteries sont installés dans le coffre. "L’installation doit être faite par un installateur agréé. Il faut que les performances soient égales à celles du véhicule d’origine", explique Joël Ricoveri, un chef d’atelier.
"Deux fois moins de gaz à effet de serre"
Cette opération prend 20 heures et coûte 14 000 euros avec un maximum de 10 000 euros de primes (sous condition de revenus). Les aides sont octroyées dans le cadre d’une démarche environnementale. "On a un bilan carbone qui est extrêmement favorable puisque par rapport à un véhicule électrique il émet deux fois moins de gaz à effet de serre", précise Stéphane Wimez, directeur de la société Rfit. Pour l’heure, une centaine d’automobilistes roulent déjà au quotidien avec un véhicule converti.
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