Alimentation : le Skyr remplit-il ses promesses ?
Le Skyr est pauvre en matière grasse et riche en protéines. En cinq ans, cette spécialité islandaise est devenue un incontournable du rayon produits laitiers. Pour son goûter, Yannis Sioudan en consomme au moins une fois par semaine. Il a découvert le Skyr en 2022, lorsqu’il a décidé de changer de régime alimentaire. Sur un an, la consommation de Skyr a bondi de 66,8 %.
Quels apports ?
Les principaux fabricants de produits laitiers s’y sont tous mis. En Normandie, l’usine d’une grande marque a été l’une des premières à se lancer. Au tout début de la chaîne de production, il n’y a aucune différence avec la fabrication d’un yaourt classique. Mais après, le lait caillé est filtré pour retirer entièrement le petit-lait. "Pour fabriquer du Skyr, on utilise trois fois plus de lait que pour un yaourt classique", explique Marie Cluzel, responsable atelier chez Danone. Pour répondre à la demande, l’usine tourne au maximum de ses capacités.Apparu dans nos rayons en 2018, le Skyr n’est pas une nouveauté. C’est une recette millénaire née en Norvège et importée par les vikings en Islande. Le Skyr a conquis l’Europe grâce aux réseaux sociaux. Une nutritionniste a comparé le Skyr avec ses concurrents. "Le Skyr, ça comprend 10g de protéines. Si on compare avec le petit-suisse, 9,7 g. On voit que c’est quasiment identique", analyse Sophie Janvier.
Parmi nos sources
Circana : société d’études et de conseil d’origine américaine, qui revendique le suivi de plusieurs millions de produits issus de 2 000 catégories dans plus de 500 000 magasins dans 23 pays dont la France
L’économie laitière en chiffres, 2023 (Cniel)
Danone
Liste non exhaustive
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