Cet article date de plus d'un an.

Alimentation : le prix des œufs s’envole avec le retour de la grippe aviaire en France

Publié Mis à jour
Alimentation : le prix des œufs s’envole avec le retour de la grippe aviaire en France
Alimentation : le prix des œufs s’envole avec le retour de la grippe aviaire en France Alimentation : le prix des œufs s’envole avec le retour de la grippe aviaire en France
Article rédigé par France 3 - A. Peyrout
France Télévisions
France 3
Alors que la grippe aviaire a frappé de plein fouet les élevages de poules pondeuses au printemps 2022, le prix des œufs s’envole désormais en cette fin d’année. Explications avec le journaliste Alexandre Peyrout, présent sur le plateau du 12/13.

Fin 2022, le prix des œufs va augmenter. Alexandre Peyrout est sur le plateau du 12/13 afin de faire le point. Le journaliste explique que la France pourrait se retrouver en situation de pénurie d’œuf : "C’est en tout cas ce que craignent les producteurs, et ce pour deux raisons. D’abord, à cause de la grippe aviaire. Depuis le mois d'août, plus de 770 000 volailles ont été abattues en France pour endiguer la propagation de la maladie. Résultat, il y a moins de poules pondeuses, et donc moins d’œufs." Et d’avancer la deuxième raison : "Le problème c’est que dans le même temps, avec l’inflation, viande et poisson étant devenus trop chers, les Français se sont tournés vers les œufs pour assurer les apports en protéine. +5,2 % en septembre par rapport à 2021."

Des hausses à cause de l’inflation 

C’est pourquoi le prix des œufs augmente, comme l’explique le journaliste : "Le prix d’une boîte de six œufs label rouge a augmenté de près de 18 % en un an, de 1,80 euros à 2,12 euros. C’est évidemment à cause de l’inflation : les producteurs subissent de plein fouet la hausse des coûts de l’énergie pour les hangars, mais aussi des céréales pour nourrir les poules." Et les mauvaises nouvelles pourraient encore arriver. "Pour ne rien arranger, les professionnels alertent sur une nouvelle hausse de prix qui pourrait intervenir dans les prochains mois, à cause de l’arrêt du broyage des poussins", conclut Alexandre Peyrout. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.