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Vidéo Éric Dupond-Moretti réagit aux affaires autour de Julien Bayou et Adrien Quatennens

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Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a poussé un “coup de gueule” sur les affaires de violences conjugales autour de Julien Bayou et Adrien Quatennens. “Il est temps de siffler la fin de la récréation.”
VIDEO. Éric Dupond-Moretti réagit aux affaires autour de Julien Bayou et Adrien Quatennens Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a poussé un “coup de gueule” sur les affaires de violences conjugales autour de Julien Bayou et Adrien Quatennens. “Il est temps de siffler la fin de la récréation.” (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a poussé un “coup de gueule” sur les affaires de violences conjugales autour de Julien Bayou et Adrien Quatennens. “Il est temps de siffler la fin de la récréation.” 

On est en train de créer une justice de droit privé qui n'a strictement aucun sens”, souffle Éric Dupond-Moretti. Le ministre de la Justice, lors d’une conférence de presse ce mardi 27 septembre pour dévoiler le projet de loi de finances de 2023, a été interrogé sur les affaires de violences conjugales qui agitent la gauche. Adrien Quatennens, coordinateur chez La France Insoumise, a avoué être violent envers sa femme. Julien Bayou d’EELV est lui accusé de violences psychologiques par son ex-compagne. Ils se sont tous les deux, pour le moment, retirés de la vie politique et de leurs fonctions.

“C’est extraordinairement dangereux”

Y’en a marre de ces trucs-là”, souffle le ministre, agacé par toutes les réactions médiatiques. “La Justice est une institution qu’on ne peut pas mettre de côté. Je suis attaché à la parole des victimes, je suis attaché à la présomption d’innocence, je suis attaché à un certain nombre de grands principes que notre société civilisée a mis des millénaires à élaborer.

La libération de la parole de la femme, oui. Même au travers des réseaux sociaux. Pour autant, les réseaux sociaux ne peuvent pas être l'unique réceptacle sans filtre de cette parole et la justice doit intervenir. (...) Il y a une justice, je veux l’incarner et je veux redire que tout le reste n’a strictement aucun sens. Non seulement ça n’a aucun sens, mais c’est pour la démocratie extraordinairement dangereux”, conclut-il.

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