Soupçons d'ingérences russes : les JO pris pour cible, le Kremlin réagit

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Cercueils devant la tour Eiffel, tags sur le Mémorial de la Shoah, montage vidéo dénigrant les Jeux olympiques de Paris... Les soupçons d'ingérences russes en France se renforcent mardi 4 juin, tandis que Moscou dément avec force les accusations.
Soupçons d'ingérences russes : les JO pris pour cible, le Kremlin réagit Cercueils devant la tour Eiffel, tags sur le Mémorial de la Shoah, montage vidéo dénigrant les Jeux olympiques de Paris... Les soupçons d'ingérences russes en France se renforcent mardi 4 juin, tandis que Moscou dément avec force les accusations. (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Feuerstein, @RevelateursFTV, L. Andreani
France Télévisions
Cercueils devant la tour Eiffel, tags sur le Mémorial de la Shoah, montage vidéo dénigrant les Jeux olympiques de Paris... Les soupçons d'ingérences russes en France se renforcent mardi 4 juin, tandis que Moscou dément avec force les accusations.

Cinq cercueils déposés samedi 1er juin devant la tour Eiffel. Un drapeau posé dessus, accompagné de quelques mots : "Soldats français de l'Ukraine". Des mains rouges taguées sur le mur du Mémorial de la Shoah. Ces deux opérations sont présumément le fruit d'ingérences russes. Mardi 4 juin, un rapport accusatoire de Microsoft pointe du doigt des groupes de cybermalveillance diffusant de fausses informations sur la sécurité des Jeux olympiques de Paris.

Une "pure calomnie", selon le porte-parole du Kremlin

Dans une vidéo, l'intelligence artificielle (IA) utilise l'apparence et la voix de l'acteur Tom Cruise pour dénigrer les JO. Un montage attribué selon Microsoft au groupe russe Storm-1679. "Nous avons constaté une augmentation de l'activité russe dans l'utilisation de deepfakes", a fait savoir Brad Smith, le président de Microsoft. "Ces derniers mois, ils n'ont pas tant ciblé les élections européennes que les Jeux olympiques de Paris", a-t-il souligné. À Moscou mardi matin, le Kremlin a dénoncé "une campagne russophobe en France". "Ce n'est rien d'autre que pure calomnie", a tancé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

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