Seine-et-Marne : fermeture définitive d'une mosquée radicale
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Dans le cadre de l'état d'urgence, trois mosquées considérées comme radicales ont été fermées la semaine dernière. Une fermeture provisoire à Lyon et Gennevilliers, définitive à Lagny-sur-Marne.
C'est un important dispositif qui a été déployé à l'aube autour des préfabriqués qui abritaient la mosquée de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). "Ont été découverts lors de perquisitions chez les dirigeants de la mosquée, un revolver 9 millimètres chez un individu qui a aussitôt été placé en garde à vue, une école coranique non déclarée, un disque dur dissimulé, divers documents sur le jihad", a déclaré Bernard Cazeneuve.
Un ancien imam radical
En tout, ce sont 22 personnes qui ont reçu une interdiction de sortie du territoire, neuf ont été assignées à résidence. Et la mosquée a été fermée. "La perquisition, le contrôle, c'est quelque chose de nécessaire et obligatoire, d'autant plus que c'est l’état d'urgence. Par contre la fermeture d'un lieu de culte, ça fait très mal parce qu'on touche à la foi", a commenté Mohammed Ramdane, président de l'association des musulmans de Lagny-sur-Marne. La mosquée était surveillée depuis plusieurs mois déjà. L'ancien imam Mohamed Hammoumi était connu pour ses prêches radicaux. Il aurait ainsi endoctriné et envoyé de nombreux jeunes faire le jihad en Syrie. La préfecture estime que la mosquée de Lagny-sur-Marne représente une menace grave pour le territoire.
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