: Vidéo Séparatismes : "Lutter contre l'islam radical, c'est lutter tout simplement pour la République", affirme Gérard Larcher
"Le sujet essentiel, c'est le sujet de la laïcité dans la République", a affirmé sur franceinfo le président du Sénat, alors qu'Emmanuel Macron doit présenter son plan d'action pour mieux protéger la République contre les "séparatismes".
Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat, a affirmé vendredi 2 octobre sur franceinfo que "lutter contre l'islam radical, c'est lutter tout simplement pour la République", alors qu'Emmanuel Macron doit dévoiler les grandes lignes du projet de loi sur les séparatismes à l'occasion d'un déplacement dans Les Mureaux (Yvelines).
Pour le président du Sénat l'islam radical "ce n'est pas une religion", mais "une idéologie et un projet politique" en citant Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général de l’Éducation nationale et auteur de Comment on a laissé l’islamisme pénétrer à l’école, qui intervenait jeudi sur franceinfo. Donc selon lui, "lutter contre l'islam radical, c'est lutter tout simplement pour la République. C'est prendre des décisions concrètes quand il y a des lieux de prière, des écoles ou autres dans lesquels on ne partage pas les valeurs de la République. En même temps, l'Islam est une religion qui doit trouver sa place dans la République. J'en suis même certain qu'elle peut trouver sa place dans la République comme les autres religions", a-t-il affirmé.
La laïcité dans la République
Le discours du chef de l'État arrive "enfin", a lâché Gérard Larcher. "C'est un sujet que le président a repoussé depuis maintenant plus de deux ans et demi. Le sujet essentiel, c'est le sujet de la laïcité dans la République. Pour moi, le fondement, c'est la loi de 1905. Une des quatre grandes lois qui fondent la République", a-t-il expliqué.
Arrêtons de ne pas en parler. Il faut traiter ce sujet parce que la République est une et indivisible.
Gérard Larcher, président du Sénatà franceinfo
Gérard Larcher a cité Aristide Briand : "La loi doit protéger la foi aussi longtemps que la foi ne prétend pas dire la loi. Tout est dit. Et à partir de cela, on peut décliner. Décliner, j'allais dire ce qui doit être au cœur des valeurs de la République et donc refuser tout ce qui sépare tout ce qui fragmente la République et la communauté nationale", a-t-il affirmé.
Le président du Sénat ne nie pas que la République a reculé dans certains quartiers : "Il y a la réalité des territoires perdus de la République. Il ne faut pas qu'on se cache derrière quelques grandes déclarations. C'est là où il ne faut jamais céder", affirme-t-il. Mais selon lui, la réponse ne doit pas être uniquement sécuritaire, mais "éducative" et "citoyenne".
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