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Fleury-Mérogis : l'État annonce le transfert de 350 détenus d'ici l'été et des investissements supplémentaires

Le directeur de l'administration pénitentiaire, Stéphane Bredin, s'est engagé à plusieurs évolutions, à court et moyen terme, auprès de l'intersyndicale de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), qu'il a rencontré mardi 11 avril.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des détenus marchent dans la cour de la prison de Fleury-Merogis (Essonne), le 29 octobre 2015. (ERIC FEFERBERG / AFP)

La situation s'éclaircit pour les gardiens de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essone. Le directeur de l'administration pénitentiaire, Stéphane Bredin, a rencontré l'intersyndicale de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, mardi 11 avril, a annoncé un communiqué du ministère de la Justice. Il s'est engagé à poursuivre le transfert de détenus vers les maisons d'arrêt régionales et à réaliser des investissements pour la prison.

Le directeur de l'administration pénitentiaire s'est engagé à "amplifier l'effort de solidarité". L'objectif est de "désencombrer les maisons d'arrêt d'Île-de-France" et lutter contre la surpopulation carcérale. Pour cela, il y aura le transfert, "d'ici l'été", d'au moins 350 détenus, en plus des 445 détenus déjà transférés vers des maisons d'arrêt de régions depuis le début de l'année 2017.

Plusieurs changements à venir

Stéphane Bredin s'est également engagé à "renforcer l'efficacité" des fouilles au sein de la prison de Fleury-Mérogis, et à réaliser plusieurs investissements. À "très court terme", l'État va assurer la "sécurisation des abords" de la prison, installer une "vidéosurveillance des parkings", "rénover" et "créer" des cellules "au quartier d'isolement et au quartier disciplinaire de la maison d'arrêt pour femmes".

À "moyen terme", le directeur de l'administration pénitentiaire s'est engagé à hauteur de 8 millions d'euros pour la refonte du "poste central d'information", et 14 millions d'euros pour créer un centre de sécurité pour les équipes régionales d'intervention et de sécurité d'Île-de-France et la brigade cynotechnique, doté d'un stand de tir.

Lundi soir, 200 surveillants pénitentiaires ont tenté de bloquer l'entrée. Les gardiens de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis dénoncent la dégradation des conditions de travail et les agressions physiques, causées notamment par la surpopulation carcérale. Ils réclament davantage d'effectifs. La prison est occupée à 180% de ses capacités, selon les syndicats.

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