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Scandale Orpea : les Ehpad privés se disent prêts à davantage de contrôles administratifs

Les dirigeants des quelque 2 000 maisons de retraite privées souhaitent également une nouvelle procédure de certification qualité, a annoncé leur principale organisation, le Synerpa.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un Ehpad du groupe Orpea, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 26 janvier 2022. (ALAIN JOCARD / AFP)

"Nous sommes conscients que nous devons restaurer la confiance par la transparence et l'éthique." Les dirigeants des quelque 2 000 maisons de retraite privées sont demandeurs d'une intensification des contrôles administratifs et d'une nouvelle procédure de certification qualité, a annoncé leur principale organisation lundi 31 janvier. L'un des géants du secteur, Orpea, est accusé de mauvais traitements dans ses établissements, dans le livre Les Fossoyeurs du journaliste indépendant Victor Castanet.

"Evidemment, nous comprenons l'émotion des Français" face à ces révélations, a souligné lors d'un point presse Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, syndicat des Ehpad privés. "Cette crise met en avant la nécessité de revoir urgemment les systèmes de contrôle et d'évaluation de la qualité en Ehpad", a ajouté cette responsable, pour qui les dysfonctionnements évoqués dans le livre, "s'ils sont avérés, sont condamnables".

Le Synerpa demande "une vraie procédure de certification"

Les maisons de retraite peuvent actuellement être contrôlées par de multiples intervenants (conseils départementaux, agences régionales de santé, inspection du travail, chambres régionales des comptes, etc.), a rappelé Florence Arnaiz-Maumé. Pourtant, "il y a encore trop peu de contrôles inopinés. (...) Il faut que les résultats de tous ces contrôles soient mutualisés dans une base de données unique, gérée par un acteur unique", a proposé la responsable. Les processus d'évaluation qualité des Ehpad doivent également être revus, selon elle.

Actuellement, "ce sont les établissements eux-mêmes qui rémunèrent un cabinet d'audit pour les évaluer, et les résultats sont transmis à l'agence régionale de santé et aux départements, a-t-elle expliqué. Il faudrait plutôt une vraie procédure de certification, menée directement par la Haute Autorité de santé, comme elle le fait pour les cliniques." Le Synerpa va se doter dans les prochaines semaines d'une commission d'élaboration d'une "charte éthique", qui associera des intervenants extérieurs, a assuré Florence Arnaiz-Maumé.

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