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Vidéo Aux États-Unis, la Cour suprême donne raison à un pâtissier qui avait refusé de faire un gâteau de mariage pour un couple homosexuel

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En 2014, un pâtissier chrétien de l’État du Colorado, aux États-Unis, avait refusé de réaliser un gâteau de mariage pour un couple homosexuel. Après plusieurs jugements, il a finalement obtenu gain de cause grâce à la Cour Suprême.
VIDEO. Aux Etats-Unis, la Cour suprême donne raison à un pâtissier qui avait refusé de faire un gâteau de mariage pour un couple homosexuel En 2014, un pâtissier chrétien de l’État du Colorado, aux États-Unis, avait refusé de réaliser un gâteau de mariage pour un couple homosexuel. Après plusieurs jugements, il a finalement obtenu gain de cause grâce à la Cour Suprême. (Brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En 2014, un pâtissier chrétien de l’État du Colorado, aux États-Unis, avait refusé de réaliser un gâteau de mariage pour un couple homosexuel. Après plusieurs jugements, il a finalement obtenu gain de cause grâce à la Cour Suprême.

"Je suis les préceptes de Jésus-Christ et je crois aux enseignements de la Bible sur le mariage.". C’est la raison qui a motivée le choix controversé de ce pâtissier américain. Jack Philips est un fervent chrétien évangélique qui a refusé de réaliser un gâteau de mariage afin de célébrer l’union d’un couple homosexuel. Si l’homme affirme ne pas avoir renvoyé ou discriminé les deux clients, il explique avoir refusé la commande afin de ne pas avoir à "participer à un évènement religieux qui va à l’encontre de [sa] foi". 

Une décision de la Cour suprême

Convaincus d’avoir été traités de façon "illégale et mauvaise", Charlie Craig et Dave Mullins ont d’abord porté leur affaire devant la Commission pour les droits civiques du Colorado. L’instance leur a donné raison en précisant, qu’en vertu des lois de l’État, le pâtissier n’a aucunement le droit de refuser de servir des clients en raison de leur orientation sexuelle. Puis, c’est au tour de la Cour d’appel de prononcer la même décision. 

De son côté, Jack Philips estime que ce sont sa liberté d’expression ainsi que le Premier Amendement qui entrent en jeu. Il en a donc appelé à la Cour Suprême pour trancher une nouvelle fois. Il a même reçu le soutien de Jeff Sessions, le ministre de la Justice de Donald Trump. Finalement, le lundi 4 juin 2018, la Cour suprême des États-Unis a donné raison à Jack Philips.

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