Santé : comment mieux accueillir les patients trans ?
À Pau (Pyrénées-Atlantiques), un gynécologue a refusé de recevoir une femme trans qui patientait dans la salle d’attente pour des douleurs à la poitrine. Le praticien a prétexté qu’il "ne s’occupait pas des hommes, mais des vraies femmes". "Malheureusement, cette histoire, elle est notre quotidien", assure Anaïs Perrin-Prévelle, la co-présidente de l’association OUTrans, qui précise que ces propos relèvent de la "transphobie".
"C’est le droit commun"
Interrogée sur les conséquences sur la santé des personnes trans, l’invitée répond : "En région parisienne, on a environ 10 000 médecins généralistes en activité. Il y en a une trentaine qui accepte de prendre en charge des personnes trans". "Tous les médecins doivent prendre en charge les personnes trans. C’est le droit commun. Toutes les personnes trans doivent pouvoir aller voir n’importe quel médecin, quelle que soit sa localisation", affirme Anaïs Perrin-Prévelle.
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